Le gypaète barbu, majestueux rapace de retour dans le Vercors
On rencontre aujourd’hui, à l’abbaye de Valcroissant, la naturaliste Louise Picavet et le photographe Olivier Teilhard. Ils nous partagent leur passion commune pour le gypaète barbu, un rapace aussi rare qu’impressionnant, réintroduit depuis quelques années dans le Vercors.

Une réintroduction minutieuse
Le gypaète avait disparu du Vercors avant qu’un ambitieux programme de réintroduction ne voie le jour. Depuis plusieurs année, Louise suit de près ces oiseaux, dont les premiers jeunes réintroduits arrivent à l’âge de 2 à 3 mois. Incapables de se nourrir seuls, ils sont alors pris en charge par l’homme : nourrissage manuel, surveillance en continue par une équipe de bénévoles très impliqués, avec des dispositifs d’observation permettant de maximiser leurs chances de survie. Grâce à des jumelles et des plaquettes d’identification, chaque individu peut être reconnu et suivi dans ses déplacements.
Un territoire clé
Le Vercors offre un environnement idéal à ces rapaces : falaises abruptes pour la nidification, vastes espaces ouverts pour le vol, et une faune abondante qui favorise leur rôle écologique de “nettoyeurs” naturels, puisqu’ils se nourrissent d’os et de carcasses. Leur retour n’est pas seulement un succès scientifique : il marque aussi une victoire pour la biodiversité et l’équilibre de l’écosystème local.


Le spectacle du vol
Tous deux s’accordent à dire que le vol du gypaète reste une expérience inoubliable. Sa maîtrise de l’air évoque, pour certains, celle des parapentistes qui partagent le ciel du Vercors. Mais la comparaison souligne aussi l’humilité que nous devons garder face à ces oiseaux : véritables maîtres des airs, ils rappellent que la nature a beaucoup à nous apprendre.
Un territoire clé
Le Vercors offre un environnement idéal à ces rapaces : falaises abruptes pour la nidification, vastes espaces ouverts pour le vol, et une faune abondante qui favorise leur rôle écologique de “nettoyeurs” naturels, puisqu’ils se nourrissent d’os et de carcasses. Leur retour n’est pas seulement un succès scientifique : il marque aussi une victoire pour la biodiversité et l’équilibre de l’écosystème local.

Posté le 10 oct. 2025 à 16:37